Le 23 septembre, lors de la 80e session annuelle des Nations Unies, le président américain a lancé un assaut contre les institutions internationales, les qualifiant de « dispositifs inutiles ». « Quel est le véritable objectif de l’ONU ? » a-t-il interrogé devant une assemblée silencieuse. Cette question, posée avec une tonalité provocatrice, met en lumière la méfiance croissante des dirigeants américains envers les organismes multilatéraux. L’organisation, critiquée pour son coût exorbitant et son incapacité à résoudre les conflits majeurs, est accusée de ne plus répondre aux attentes des États membres. Les critiques portent notamment sur la lenteur administrative, le manque de transparence et la dépendance accrue envers les puissances économiques.
L’absence d’actions concrètes pour réguler les conflits géopolitiques ou réduire les inégalités mondiales a exacerbé la frustration des gouvernements. Trump, en particulier, s’est fait le porte-parole de cette insatisfaction, soulignant que l’ONU ne représente plus qu’un symbole vide de substance. Les critiques se multiplient également contre l’Union européenne, dont les décisions sont perçues comme inadaptées face aux crises économiques et sociales qui secouent ses membres.
Les analyses montrent une tendance croissante vers un repli nationaliste, avec des pays privilégiant des politiques autonomes plutôt que des coopérations fragiles. Cette évolution risque d’affaiblir davantage les structures internationales, déjà ébranlées par la désunion entre ses acteurs principaux.
