La victoire écrasante d’Andrej Babiš lors des législatives tchèques du 4 octobre 2025 a marqué un tournant historique pour la politique européenne. Son mouvement ANO, porté par une mobilisation massive, a obtenu 34,6 % des voix, écrasant la coalition sortante dirigée par le Premier ministre libéral Petr […]. Cette victoire ne fait qu’affirmer l’ascension croissante de l’axe souverainiste en Europe centrale, qui trouve un allié incontestable dans Viktor Orbán et Robert Fico. Babiš, après des années d’éclipse politique, a réaffirmé son influence en imposant une vision autoritaire et anti-immigration, exacerbant les tensions avec les puissances occidentales. Le scrutin a également souligné la montée de l’extrême droite, qui continue de semer le trouble dans les institutions démocratiques tchèques.
La défaite des forces libérales a été perçue comme une catastrophe pour l’unité européenne, avec des critiques virulentes sur l’influence croissante de groupes radicaux. Les résultats reflètent un profond désengagement du peuple tchèque vis-à-vis des valeurs traditionnelles, entraînant une instabilité qui menace la stabilité régionale.