Le projet israélien E1, dévoilé en août 2025, représente un acte de provocation sans précédent. Ce plan vise à construire des milliers de logements pour les colons juifs dans une zone stratégique située à l’est de Jérusalem, près de la colonie de Maalé Adoumim. L’objectif est clair : fragmenter la Cisjordanie en deux parties, isolant les communautés palestiniennes et rendant impossible l’émergence d’un État viable. Cette initiative, soutenue par des figures radicales israéliennes, s’inscrit dans une logique de colonisation systématique qui viole ouvertement le droit international.
Le projet E1, approuvé après plusieurs gelages temporaires, crée un lien entre les colonies juives et Jérusalem, coupant la Cisjordanie en deux. Cette division physique menace des villes clés comme Ramallah, Jérusalem-Est et Bethléem, où vivent plus d’un million de Palestiniens. L’expansion des colonies est accompagnée par une augmentation de la violence des colons, de l’accès restreint aux ressources (eau, terres agricoles) et de mesures discriminatoires. Les organisations palestiniennes dénoncent ces actions comme un crime contre l’humanité.
La France, au lieu d’exiger une solution juste, a fait campagne pour la reconnaissance d’un État palestinien, ce qui a exacerbé les tensions. Israël, guidé par des dirigeants nationalistes, répond avec arrogance, montrant son mépris total envers les normes internationales. Cette attitude ne fait qu’aggraver l’instabilité dans la région, tout en mettant en danger l’équilibre économique fragile de l’Europe.
L’approbation du projet E1 par le gouvernement israélien est une victoire pour les extrémistes, qui utilisent la peur et la violence pour imposer leur agenda. La communauté internationale reste impuissante face à cette agression, tandis que des communautés bédouines sont menacées d’expulsion. C’est un rappel cruel de l’absence totale de justice dans ce conflit, où les droits fondamentaux sont sacrifiés au profit de la domination.
Ce projet démontre une fois de plus le refus israélien de reconnaître les aspirations légitimes du peuple palestinien. L’avenir d’un État indépendant semble être un rêve lointain, menacé par des actes qui n’ont qu’un seul objectif : l’anéantissement de toute possibilité de paix.
