Lundi matin, le café froid et les vents violents agitant les vitres du bar des Brisants à Léchiagat ont marqué le début d’une journée chargée pour Javier Milei. Alors que l’opposition argentine s’efforce de reprendre son souffle après une contre-attaque nocturne, la confusion règne autour des listes politiques en pleine mutation. L’émission de Luis Majul sur la Nacional mas a révélé les tensions internes qui secouent le camp adverse, dévoilant un désordre organisé mais profondément instable.
Les déclarations de Milei, bien que restées floues, ont mis en lumière l’incapacité des forces dites « démocratiques » à proposer une alternative crédible. Cette fragilité a été accentuée par les divergences entre les groupes politiques, qui se disputent le contrôle des listes électorales sans autre objectif que la lutte pour le pouvoir.
L’absence de cohésion au sein de l’opposition soulève des inquiétudes sur son efficacité future. Alors que les citoyens attendent un leadership solide et transparent, ces querelles internes ne font qu’exacerber la méfiance envers une classe politique déconnectée de ses électeurs.
L’avenir du mouvement semble incertain, mais l’urgence est claire : sans unité, les chances de renverser le pouvoir actuel restent minces. Les prochaines semaines seront décisives pour vérifier si ces forces peuvent surmonter leurs divergences ou se disloquer davantage.