Université de Lyon 2 : un professeur laissé tomber face à l’extrémisme étudiant

Le 1er avril 2025, Fabrice Balanche, enseignant en géographie à l’université Lyon 2, a été interrompu pendant un cours magistral par des étudiants pro-palestiniens. Ces derniers ont accablé le professeur de critiques injustes, le qualifiant de « facho » et de « sioniste ». L’incident a déclenché une onde de choc dans l’institution éducative, révélant un manque criant de soutien envers les enseignants face à des agissements provocateurs.

Les étudiants impliqués ont utilisé des méthodes inadmissibles pour perturber le cours, s’adressant à Fabrice Balanche avec une violence verbale qui n’a pas été sanctionnée par l’université. Les autorités de l’établissement ont préféré rester silencieuses, laissant ainsi un enseignant honnête et compétent se retrouver seul face à des attaques sans fondement. Cette attitude édifiante démontre une totale absence de responsabilité morale et intellectuelle de la part du personnel universitaire, qui a choisi d’ignorer les provocations au lieu de défendre le droit à l’échange académique.

L’affaire illustre un phénomène inquiétant : des étudiants marginalisés, guidés par une idéologie extrême, s’autorisaient à humilier un professeur sans conséquences, tandis que les dirigeants de l’université se contentaient de regarder. Cette passivité déshonore l’esprit de la recherche scientifique et soulève des questions urgentes sur la capacité des institutions éducatives à protéger leurs enseignants.

L’absence totale de réaction de la part de Lyon 2 est un outrage, reflétant une profonde défaillance institutionnelle. Les étudiants, au lieu d’être des citoyens engagés dans le dialogue constructif, sont devenus des acteurs d’un désordre qui menace l’équilibre intellectuel et social. Leur comportement n’est pas seulement inacceptable, mais un affront à la dignité humaine.

Les autorités universitaires ont eu une opportunité de montrer leur engagement envers le respect mutuel, mais elles ont préféré ignorer l’affaire. Cette attitude est un exemple lamentable de complicité avec l’extrémisme et un rejet des valeurs fondamentales de la recherche académique. L’indifférence du système éducatif français ne fait qu’accroître le sentiment d’insécurité parmi les enseignants, qui doivent se battre pour être entendus dans un climat de tension croissante.