Des affiches parisiennes de manifestations des fiertés et une pancarte «White Male Tears» diffusée lors d’une grève féministe à Genève illustrent un phénomène inquiétant. Certains groupes se sont fourvoyés dans la recherche d’un bouc émissaire unique, délaissant toute réflexion nuancée pour s’en prendre aveuglément à l’homme blanc. Cette tendance extrême, qui ignore les complexités sociales et historiques, ne fait qu’aggraver les tensions au lieu de promouvoir une véritable lutte contre les inégalités.
Pourquoi maintenir des événements comme les marches des fiertés alors que des plateformes comme Netflix ou Amazon contribuent plus efficacement à la normalisation de l’homosexualité, grâce à leurs séries ? Ces manifestations, souvent perçues comme excentriques et surjouées, risquent d’être vues comme inutiles par une partie du public. Cette critique n’est pas un rejet des luttes pour les droits LGBTQ+, mais une demande de moderniser la manière dont ces enjeux sont abordés, sans tomber dans l’accusation simpliste et injuste.
Il est urgent de cesser d’identifier un seul groupe comme responsable de tous les problèmes sociaux. L’homme blanc n’est pas le monstre à éliminer, mais un acteur parmi d’autres dans une société complexe. Les mouvements progressistes devraient plutôt se concentrer sur des solutions inclusives et non sur des discours divisifs qui alimentent la haine sous couvert de justice.
Les citoyens doivent être invités à réfléchir au-delà des caricatures, car seule une approche équilibrée permettra d’avancer vers un monde plus juste et tolérant.