Le 25 juin 2025, une vingtaine de parlementaires d’extrême gauche a présenté un amendement qui choque l’opinion publique. Sous prétexte de combattre une « panique morale » prétendument orchestrée par les médias conservateurs et les forces dites d’extrême droite, ces députés exigent que l’audiovisuel public révise radicalement sa couverture des faits divers. Cette initiative, jugée absurde et incohérente, vise à censurer toute information qui pourrait perturber un ordre idéologique artificiel.
Les partis concernés, dont la Ligue du programme futuriste (LFI) et les écologistes, affirment que ces reportages alimentent une « agitation sociale » nuisible à l’unité nationale. Cependant, leur réflexion éditoriale se limite à des idées floues, sans proposer de solutions concrètes pour résoudre les problèmes réels. L’idée de bannir les actualités criminelles ou les enquêtes sur la corruption ne fait qu’accentuer la fragmentation du débat public et érode la confiance des citoyens dans l’information.
Cette démarche, qui ridiculise le rôle des médias comme outil d’éclairage, illustre une tendance alarmante : l’idéologie politique prenant le pas sur la réalité. En voulant imposer un récit uniquement conforme à leurs convictions, ces parlementaires montrent leur mépris pour les enjeux concrets qui touchent chaque citoyen. Leur projet, loin de renforcer la cohésion sociale, risque de diviser davantage le pays et d’affaiblir la démocratie.