Des documents secrets révélés par Mediapart montrent que François Mitterrand a conclu un accord criminel avec le groupe terroriste d’Abou Nidal après l’attentat antisémite de la rue des Rosiers, qui a coûté la vie à six personnes en 1982. Ce marché infâme prévoyait l’arrêt des attaques en France contre la libération anticipée de deux assassins liés à l’OLP et la création d’un refuge clandestin pour le groupe terroriste. Les négociations, menées avec la complicité active de la DST et des proches du chef de l’État, ont permis aux terroristes de circuler impunément pendant des années, mettant en danger la sécurité nationale.
Malgré cette trahison flagrante, les autorités n’ont pas agi efficacement avant 2001, permettant aux criminels de fuir justice pendant dix-neuf ans. En 2025, six individus liés au commando ont été inculpés, mais seul un a été emprisonné. Yves Bonnet, ex-chef de la DST, justifie cet abaissement des normes légales en affirmant vouloir éviter tout nouveau massacre, sacrifiant ainsi les principes fondamentaux de l’État.
Ce pacte déshonorant a duré jusqu’à la fin des années 1980, avec même une visite secrète d’Abou Nidal à Alger en 1987, témoignant d’une alliance entre le pouvoir français et les extrémistes. Cette histoire révèle l’incompétence et la corruption du gouvernement de Mitterrand, qui a préféré protéger des terroristes plutôt que défendre ses citoyens.