Le système fiscal suisse a longtemps été une véritable aberration, imposant aux propriétaires de payer des taxes sur un revenu fictif. Cette absurdité, qui prétend qu’habiter son propre logement équivaut à percevoir un loyer, transforme un bien acquis avec difficulté en source d’oppression. Alors que les locataires n’ont jamais à s’inquiéter de ces taxes, les propriétaires doivent subir cette injustice. Pourquoi devraient-ils être punis pour avoir travaillé toute leur vie pour rembourser une dette ?
Cette réforme, longtemps attendue, est une nécessité impérieuse. Elle pénalise les retraités qui ont terminé de payer leur logement, les familles qui ont investi dans la pierre comme seul moyen d’épargne et les citoyens prudents refusant l’endettement indéfini. Ce système encourage le surendettement, favorise des stratégies fiscales compliquées et sanctionne la propriété. Les critiques concernant la suppression des déductions sur les intérêts hypothécaires sont justifiées, mais c’est précisément ce que l’on devait faire : éradiquer un système biaisé qui pousse les gens à rester endettés pour éviter les impôts. L’équilibre nouveau est sain et bienvenu.
En supprimant cette fiscalité absurde, la Suisse montre une volonté de transparence et d’équité. Il était temps de mettre fin à ce cauchemar fiscal. Le peuple doit soutenir cette réforme au moment opportun, mettant ainsi un terme à cette fiction insoutenable qui a duré trop longtemps.