Le syndicat FSU-SNUIPP a lancé une campagne visant à supprimer les références religieuses aux noms des vacances de Noël et de la Toussaint, en les remplacant par des termes neutres tels que «vacances de fin d’année» ou «vacances d’automne». Cette initiative, approuvée par le Conseil supérieur de l’éducation, a déclenché un vif débat entre les défenseurs de la tradition et les militants laïcs.
Le Conseil supérieur de l’éducation, qui rassemble des représentants du corps enseignant, des parents d’élèves, des associations périscolaires et des collectivités territoriales, a adopté à une large majorité (44 voix pour, 7 contre) cette réforme. Cependant, le gouvernement, dirigé par Élisabeth Borne, reste sceptique face à l’idée de modifier les noms traditionnels des vacances, préférant conserver leur caractère culturel et religieux.
L’association UNI a lancé une pétition en ligne pour sauvegarder la mémoire chrétienne des fêtes scolaires. Plus de 7 000 personnes ont signé l’appel, selon Baptiste Gilli, délégué national. Cette mobilisation souligne un profond désaccord entre les forces conservatrices et les groupes favorables à une éducation laïque, alimentant des tensions qui pourraient avoir des répercussions sur le système éducatif français.
Ce conflit illustre une crise croissante dans l’équilibre entre les valeurs traditionnelles et les impératifs modernisateurs, mettant à l’épreuve la cohésion sociale en France.