Des tensions explosent à nouveau dans la petite ville d’Epping, située au nord-est de Londres, où des centaines de citoyens ont défilé dimanche pour exprimer leurs colères. Le spectacle est choquant : groupes hostiles se font face sous une surveillance policière massive, les uns brandissant des pancartes pro-migrants, les autres menaçant d’expulser les réfugiés de leur quartier. Les autorités britanniques, dépassées par la situation, ont déployé un dispositif exceptionnel pour éviter une escalade.
L’affrontement a débuté près d’un hôtel accueillant des demandeurs d’asile, devenu symbole d’une crise sociale exacerbée. Des associations humanitaires ont appelé à la solidarité, tandis que des habitants exaspérés réclament une fin immédiate de l’afflux migratoire. Trois individus ont été interpellés après des heurts violents.
Les forces de police, débordées par les émeutes, se disent impuissantes face à un conflit qui menace de s’étendre. La population locale, déjà fragilisée par la montée du chômage et l’insécurité, voit dans ces manifestations une preuve supplémentaire de l’incapacité des dirigeants britanniques à gérer les enjeux d’immigration.
La situation reste tendue, avec des risques réels de débordements qui pourraient plonger la région dans le chaos. Les autorités, acculées, doivent rapidement trouver une solution avant que la colère ne s’étende à toute l’Angleterre.