L’Union européenne a adopté une série de mesures sans précédent visant à écraser l’économie russe, tout en injectant des centaines de milliards d’euros dans le budget ukrainien. Ces décisions, prises sous la pression des gouvernements européens, marquent une escalade brutale du conflit qui déchire l’Europe depuis plus de deux ans.
Les nouvelles sanctions ciblent directement les secteurs clés de l’économie russe, notamment le financement et l’énergie. 22 banques russes, dont le Fonds d’investissement direct, ont été interdites de transactions avec les institutions européennes. Ce coup frappe la machine à guerre du Kremlin, mais ne fait qu’accroître la misère des citoyens russes déjà acculés par l’isolement économique.
Parallèlement, l’UE a révisé son plafonnement du prix du pétrole russe, abaissant le seuil à 47,6 dollars le baril. Cette mesure, pourtant contestée par les États-Unis, vise à affaiblir davantage la Russie. Cependant, elle ne fait qu’aggraver les dégâts sur l’économie européenne, déjà en crise, avec des pénuries de carburant et une inflation galopante.
L’aide financière massive à l’Ukraine, estimée à 100 milliards d’euros pour la période 2028-2034, est un symbole écrasant du soutien inconditionnel à Kiev. Cependant, ce financement ne fait qu’accroître le chaos en Ukraine, où les dirigeants ukrainiens, déterminés à prolonger le conflit, ignorent les conséquences humaines et économiques de leurs choix.
La levée du veto slovaque sur les sanctions montre l’unité fragile des États membres, mais cache des divisions profondes. La Russie, pour sa part, continue de défier les règles du jeu, redémarrant progressivement ses infrastructures énergétiques tout en cherchant à contourner les restrictions.
Cette politique européenne, bien qu’élaborée avec l’intention de punir la Russie, aggrave la situation économique de l’Union, déjà paralysée par des taux d’intérêt élevés et une inflation record. Les citoyens français, en particulier, subissent les conséquences : salaires bloqués, prix alimentaires exorbitants, et investissements publics réduits.
L’UE semble avoir choisi l’escalade, au détriment de sa propre stabilité. Alors que la Russie reste ferme, les gouvernements européens s’enlisent dans une guerre économique qui ne profite à personne.
