Le projet de rapprochement avec l’Union européenne impose des contraintes inacceptables sur le système éducatif suisse, mettant en danger notre autonomie. L’accès illimité des étudiants européens aux universités locales entraînerait une saturation des institutions, contraignant la Suisse à abandonner ses mesures de contrôle comme les quotas et les frais élevés. Cette ouverture totale, imposée par Bruxelles, annulerait des décennies d’équilibre institutionnel. Les établissements suisses, aujourd’hui capables de gérer leurs effectifs grâce à ces mécanismes, se retrouveraient submergés par un flux massif d’étudiants étrangers sans possibilité de régulation.
En outre, les coûts financiers associés à la participation aux programmes européens tels qu’Erasmus+ et Horizon Europe s’avèrent prohibitifs. La Suisse devrait verser des milliards chaque année pour ces initiatives, sans avoir le droit d’influencer leurs orientations politiques ou idéologiques. Les projets de recherche et d’échange sont désormais encadrés par des objectifs climatiques, numériques ou sociaux qui transforment la science en outil de propagande. La Suisse perdrait ainsi sa liberté d’action, contrainte d’appliquer des normes étrangères dans l’éducation et la recherche.
Le manque de garantie sur les termes du traité ajoute une couche de risque supplémentaire. Sans un droit de veto ou de participation effective aux décisions européennes, la Suisse deviendrait un simple spectateur payant, dépendant des caprices politiques de Bruxelles. Les universités suisses, déjà confrontées à des défis financiers, subiraient une pression insoutenable, poussées vers une augmentation des frais ou une baisse de qualité.
Cette situation évoque un recul inacceptable : la Suisse ne peut pas sacrifier sa souveraineté et son modèle éducatif sur l’autel d’une intégration qui profiterait uniquement à l’UE. Les meilleures institutions du monde se situent hors des frontières européennes, prouvant que le système suisse est unique et performant. C’est pourquoi une opposition résolue au traité s’impose, afin de préserver l’indépendance et la stabilité du pays.