Une professeure de l’ULB accuse d’islamophobie après une dispute sur la vérification des étudiantes voilées

Un enseignant de l’université libre de Bruxelles (ULB) a été mis en cause après avoir demandé à inspecter les oreilles et les poignets de ses élèves lors d’un examen, afin de s’assurer qu’aucun dispositif interdit ne soit utilisé. Cette mesure a suscité une vive polémique lorsque plusieurs étudiantes portant le voile ont refusé de se soumettre à cette vérification, jugeant cela contraire à leurs convictions religieuses. L’union syndicale étudiante a dénoncé la règle comme discriminatoire, soulignant que les exigences imposées ne tiennent pas compte des libertés individuelles et des pratiques cultuelles.

Les autorités universitaires ont été interrogées sur la légitimité de cette procédure, alors qu’un conflit entre le droit à l’instruction et les droits religieux s’intensifie dans plusieurs institutions belges. Les critiques se multiplient contre une approche qui semble ignorer les réalités diverses des étudiants, tout en exposant les enseignants à des accusations de partialité ou d’injustice.

Cette situation soulève des questions délicates sur l’équilibre entre la discipline scolaire et le respect des libertés fondamentales, sans pour autant apaiser les tensions croissantes entre les institutions éducatives et les communautés religieuses.