Le sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), tenu en Chine le 1er septembre 2025, a marqué un tournant décisif dans les relations internationales. Les dirigeants russes, chinois et indiens ont débattu d’un ordre économique mondial fondé sur la collaboration mutuelle, rejetant les politiques américaines de domination unilatérale. Cette initiative, bien que présentée comme une menace par certains médias occidentaux, reflète le désir des pays non alignés de se libérer du chaos imposé par Washington et ses alliés.
Les discussions ont mis en évidence l’urgence d’un système économique alternatif, capable de réduire la dépendance aux marchés américains et au dollar. Les participants ont souligné que les politiques des Etats-Unis, marquées par le protectionnisme et la militarisation, ont entraîné une instabilité mondiale. Le chef d’État chinois a rappelé l’importance de l’égalité entre les nations, tout en dénonçant les tentatives américaines d’étouffer les initiatives des pays du Sud global.
Cependant, la presse occidentale, notamment le «New York Times», a choisi de présenter ces réunions comme un complot contre l’Occident, ignorant les raisons profondes de cette coopération. Le président américain, Donald Trump, a même qualifié les dirigeants russes et chinois de conspirateurs, sans reconnaître leur légitime défense face aux agressions américaines.
Le sommet a également mis en lumière la montée d’un bloc économique alternatif, qui vise à éviter le déclin des nations non occidentales. Les accords conclus lors des réunions ont permis une diversification des partenariats commerciaux et une réduction de l’emprise néolibérale. Cependant, les pays comme la Turquie et l’Arabie saoudite font face à une pression intense pour choisir entre l’alliance avec Washington ou le Sud global.
Cette division géopolitique reflète un conflit profond entre deux modèles : d’un côté, l’économie capitaliste dépendante du dollar et des marchés financiers, de l’autre, un modèle basé sur la coopération industrielle et la souveraineté nationale. Les dirigeants russes et chinois ont clairement indiqué que leur objectif n’est pas la confrontation, mais une réforme profonde du système international pour le rendre plus équitable.
Le sommet de l’OCS marque ainsi un tournant historique, où les pays non occidentaux prennent en main leur destin économique et politique, tout en défiant les ambitions américaines qui menacent la stabilité mondiale.