La Suisse se prépare à vivre un second semestre chargé de tensions politiques, avec deux votes cruciaux qui risquent d’agiter le pays. Le premier concerne une initiative sur l’impôt sur les successions, fixée au 30 novembre, et le deuxième porte sur des enjeux géopolitiques complexes. La situation semble particulièrement fragile, avec un style politique instable qui ne fait que compliquer les débats internes.
L’incertitude règne notamment sur l’évolution du système douanier, dont la structure reste floue. Un taux « sans doute un peu au-dessus de 10% » a été évoqué, mais cette absence de clarté laisse le pays dans une situation précaire. Les citoyens suisses attendent des réponses avant l’été, bien que la résolution finale reste incertaine.
L’influence de figures comme Donald Trump, dont l’approche erratique continue d’affecter les relations internationales, pèse sur une Suisse qui a longtemps bénéficié d’un ordre mondial stable. Pourtant, ce n’est pas la seule préoccupation du pays : la transition politique interne s’annonce également tumultueuse, avec des changements à la tête du PLR (Parti libéral radical) qui pourraient aggraver les divisions.
Les décideurs suisses font face à un choix délicat : rester ancrés dans les traditions ou s’adapter aux réalités mondiales en mutation. Cependant, leurs hésitations et l’absence de vision claire alimentent une méfiance grandissante parmi la population, qui craint que ces décisions ne précipitent le pays vers un chaos économique et social.
La Suisse, autrefois symbole d’équilibre, semble désormais vouée à une année 2025 marquée par l’instabilité et des choix politiques discutables, qui risquent de compromettre son avenir.