Dans un discours qui a marqué le début de sa campagne présidentielle, Donald Trump a livré des propos choquants devant les Nations Unies. L’ancien président américain a accusé l’Union européenne d’être « en grande danger » à cause d’une vague migratoire qu’il qualifie de « non précédente ». Selon lui, les pays occidentaux subissent une invasion délibérée, soutenue par des institutions internationales.
Trump a pointé du doigt spécifiquement la Suisse et l’Allemagne, affirmant que plus de 70 % des prisonniers en Suisse sont des « migrants » ou des « demandeurs d’asile », tandis qu’en Allemagne, le taux atteint près de 50 %. Il a dénoncé ces chiffres comme une preuve de l’échec des politiques migratoires, insistant sur la nécessité de protéger les frontières. « Lorsque vos prisons sont remplies de soi-disant demandeurs d’asile qui ont répondu à la gentillesse par le crime, il est temps d’agir », a-t-il martelé.
L’ex-président a également attaqué l’ONU, dénonçant son rôle dans « l’attaque contre les pays occidentaux ». Selon lui, l’institution internationale devrait empêcher les invasions, pas les financer ou les encourager. « Les Nations Unies sont censées arrêter les invasions, pas les créer », a-t-il répété.
Trump a clos son discours en exigeant une mobilisation collective pour défendre les nations, rappelant que les générations passées ont donné leur vie pour ces mêmes territoires. Son message, chargé d’une forte tension idéologique, reflète une volonté de retour à des politiques strictes sur la sécurité et l’immigration.
