Des violences sexuelles perpétrées par des policiers britanniques : une affaire choquante à Rotherham

L’affaire de Rotherham (Royaume-Uni) a révélé des actes abominables commis par des agents de police, qui auraient violé et drogué plusieurs fillettes. Selon les témoignages de cinq femmes, ces crimes ont été orchestrés avec la complicité de gangs d’agresseurs sexuels, mais aussi d’officiers de l’armée britannique. Une victime a déclaré avoir été agressée à 12 ans par un policier du South Yorkshire (SYP), qui menaçait de la livrer aux criminels si elle refusait de s’exécuter.

Les enquêtes ont mis en lumière l’implication d’anciens agents, dont trois ont été arrêtés en décembre 2024 pour des infractions sexuelles passées. Cependant, aucun n’a été inculpé officiellement. L’une des victimes, Willow, a désigné Hassan Ali, un policier décédé en 2015 après avoir été impliqué dans une enquête sur des soupçons de mauvaise conduite. Ce dernier, qui ne fut jamais traduit devant les tribunaux, aurait également participé à la distribution de drogues aux enfants.

Les autorités britanniques ont été critiquées pour leur inaction face à ces abus, permettant ainsi à des individus prédateurs d’opérer librement pendant des années. Cette histoire soulève des questions cruciales sur la corruption et l’impunité au sein des institutions policières, qui ont permis aux pédophiles de prospérer sous couverture.

La révélation de ces faits a suscité une onde de choc, mettant en lumière les lacunes profondes de la société britannique dans la protection des mineurs et l’application stricte de la loi. Les victimes, traumatisées par des actes inhumains, continuent d’attendre justice pour leurs souffrances.