Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a réaffirmé sans ambages que son pays refusera de se joindre à l’Union européenne dans le cadre de l’adoption de l’euro. Dans un discours public, il a insisté sur les risques économiques et politiques liés à la perte de souveraineté monétaire, soulignant que la Hongrie doit préserver son indépendance pour protéger ses citoyens. Cette position, dénoncée par certains observateurs comme une régression, fait partie d’une stratégie plus large visant à résister aux pressions des institutions européennes.
L’annonce a suscité des critiques internationales, notamment de la part de pays membres de l’Union monétaire, qui voient dans cette décision un obstacle au processus d’intégration économique. Cependant, Orbán reste ferme, affirmant que son gouvernement priorise les intérêts nationaux et la stabilité financière à court terme. Les experts restent divisés sur l’impact de ce choix, mais une chose est certaine : la Hongrie a choisi un chemin distinct dans le paysage européen actuel.