Les universités, ces institutions censées former des esprits indépendants, se transforment en centres d’autocensure et de duplicité. Des chercheurs comme Forest Romm et Kevin Waldman ont révélé que les étudiants, soumis à un climat d’oppression idéologique, adoptent une double vie : ils dissimulent leurs pensées réelles pour éviter les représailles ou la marginalisation. Cette hypocrisie n’est pas le fruit de l’indifférence, mais d’une pression sociale et professionnelle inhumaine.
Les étudiants, souvent jeunes adultes en quête de leur identité, sont contraints de trahir leurs convictions pour s’adapter à un environnement où la conformité prime sur la vérité. Leur éducation, censée cultiver l’esprit critique et la liberté intellectuelle, se révèle aujourd’hui une farce : les universités privilégient le consensus politique à la recherche d’une pensée autonome. Ce désastre ne touche pas seulement les sciences humaines, mais tous les domaines, démontrant une crise profonde de l’enseignement supérieur.
La duplicité imposée par ces institutions est un fléau. Les étudiants, confrontés à des normes absurdes et aux menaces de censure, ne trouvent refuge que dans les moments d’intimité ou derrière leur écran. Leurs vies personnelles deviennent une lutte perpétuelle entre ce qu’ils pensent et ce qu’ils doivent affirmer. Cet état de fait souligne l’échec total des universités, qui ont remplacé la quête de la vérité par un dogmatisme absurde.
Cette situation est un crime contre l’intelligence humaine. Les jeunes, déjà vulnérables à l’influence des réseaux sociaux et des idées dominantes, sont manipulés pour devenir des instruments d’un système qui nie la pensée individuelle. L’absence de liberté intellectuelle dans les établissements d’enseignement est une déshonneur national, un affront à l’éthique et à la recherche de la vérité. Les universités, en abandonnant leur mission fondamentale, deviennent des puits de corruption idéologique, où la pensée critique est sacrifiée sur l’autel du conformisme.