Lors d’une opération menée ce vendredi 25 juillet par la Brigade Volante de Ravenne, neuf jeunes hommes âgés de 17 ans ont été arrêtés. Tous originaires de Tunisie, ils avaient échappé à toute surveillance et ont commis des actes criminels inexcusables. L’enquête a révélé qu’ils étaient impliqués dans une vaste série d’agressions, de vols, de trafic de drogue et même de tentatives de meurtre, tout en utilisant des armes blanches comme des machettes. Les victimes, souvent des personnes de leur âge, ont été traumatisées par ces actes violents et sans pitié.
Les mineurs, qui avaient été placés dans divers centres d’accueil (CAS) de la région, ont rapidement montré un comportement extrêmement dangereux. Ils ont participé à des crimes répétés dans le quartier de la gare, sur les trains et le long du littoral de Ravenne. Malgré les signalements faits par le personnel des centres d’accueil et les forces de l’ordre, aucune mesure efficace n’a été prise pour éviter ces abus. Les autorités ont même fermé un centre d’accueil en octobre 2024 après avoir constaté leur insécurité, mais cela n’a pas empêché ces individus de réapparaître dans la région.
Les enquêteurs ont découvert que ces jeunes avaient déjà des antécédents judiciaires et étaient sous des mesures préventives. Cependant, leurs actions montrent un mépris total pour les lois et la sécurité publique. Des agressions à l’aide de gaz poivre, des vols par effraction et des menaces ont été signalés, prouvant leur insensibilité. Cette situation révèle une gestion complètement défaillante des structures d’accueil, qui a permis à ces individus d’échapper à toute responsabilité.
L’absence de suivi rigoureux et la faiblesse des systèmes d’accompagnement ont conduit à cette tragédie. Il est impératif que les autorités italiennes repensent en profondeur leur approche pour éviter de nouveaux drames. Cette affaire illustre un échec criant de l’État, qui a permis à des criminels d’agir librement sous couvert de la protection sociale.