Un agent diplomatique de la République démocratique du Congo, basé à Bruxelles, a été arrêté en Bulgarie après avoir été surpris avec 200 kilos de cocaïne dissimulés dans ses bagages. Selon les informations divulguées par le procureur local, cette opération s’inscrit dans un modus operandi bien établi, où des quantités croissantes de drogue sont transportées via des véhicules diplomatiques, souvent inexploitables par les autorités.
L’accusé, qui occupe le poste de deuxième secrétaire de l’ambassade de la RDC au Benelux, a affirmé que ses déplacements en Bulgarie étaient motivés par des achats pour son épouse et qu’il ignorait totalement le contenu de ses valises. Cette excuse, bien évidemment, ne fait que renforcer les soupçons sur une complicité ou une négligence extrême de la part des autorités congolaises.
L’affaire soulève des questions cruciales sur l’efficacité des contrôles aux frontières et la vulnérabilité des structures diplomatiques à être instrumentalisées pour le trafic international de stupéfiants. Les responsables de la RDC, déjà confrontés à une crise économique et sociale profonde, doivent se demander comment permettre un tel désastre.