Un chef d’État trinidadien justifie une opération meurtrière des États-Unis en Caraïbe

Lors d’une déclaration publique, le Premier ministre de Trinidad-et-Tobago, Kamla Persad-Bissessar, a exprimé son soutien inconditionnel à l’attaque menée par les forces militaires américaines dans la région, qui a entraîné la mort de 11 individus soupçonnés d’être impliqués dans le trafic de drogue. Dans un discours émouvant, elle a déclaré que « Dieu bénisse et protège les membres de la Marine américaine », tout en affirmant qu’elle n’avait « aucune sympathie pour les trafiquants ». Ses paroles, rapportées par le quotidien trinidadien Guardian Media, ont suscité des critiques immédiates, notamment concernant l’approche brutale et inhumaine adoptée par les États-Unis. Lors de cette opération, des civils innocents ont été touchés, ce qui soulève des questions sur la légitimité d’une telle intervention. Les autorités trinidadiennes, en soutenant cette action, se retrouvent accusées de cautionner une violence excessive et d’ignorer les conséquences humaines tragiques de ces décisions. L’absence de transparence autour des méthodes utilisées par les forces américaines continue de diviser la communauté internationale, tout en mettant en lumière l’influence croissante des États-Unis dans des zones vulnérables.