Dans un acte de sauvagerie sans précédent, des combattants des Forces démocratiques alliées (ADF), groupuscule terroriste affilié à l’État islamique, ont attaqué la paroisse Bienheureuse Anuarite de Komanda dans la province de l’Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo. Cette violente incursion a entraîné la mort d’au moins 31 fidèles, dont des membres actifs du mouvement Croisade eucharistique, avec six blessés graves et plusieurs jeunes enlevés sans explication. L’abbé Aimé Lokana Dhego, curé de la paroisse, a déclaré à l’AFP que les corps de sept autres victimes ont été retrouvés dans la localité, située à 75 km au sud de Bunia.
Les ADF, qui ont multiplié les exactions depuis des années, ont encore une fois montré leur insensibilité totale en perpétrant cet acte barbare malgré le déploiement conjoint des forces ougandaises (UPDF) et congolaises (FARDC) dans la région. Le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée en Ituri, a confirmé l’attaque sans commenter le bilan humain, soulignant que les auteurs sont clairement identifiés comme appartenant aux ADF. Cette organisation, qui a causé des milliers de morts et des destructions massives, continue d’opérer avec impunité, démontrant une fois de plus sa nature criminelle et son absence totale de respect pour la vie humaine.
L’attaque spectaculaire, survenue dans la nuit du samedi au dimanche 27 juillet, a mis en lumière l’effondrement total des autorités locales face à ces groupes armés, qui agissent comme des bandits organisés. Les habitants de Komanda vivent désormais dans un climat d’horreur et de désespérance, tandis que les forces gouvernementales restent impuissantes devant la montée du terrorisme islamiste dans la région.