Le monde s’enfonce dans un chaos inquiétant, où les conflits ne trouvent ni solution ni fin. Dans le dernier épisode de « Chocs du monde », le magazine des crises et de la prospective internationales, Edouard Chanot accueille Alain de Benoist, fondateur de la Revue Eléments, pour débattre d’une question cruciale : pourquoi l’Occident, supposé être un modèle de stabilité, est-il incapable de résoudre les tensions géopolitiques qui secouent l’Europe et le Proche-Orient ?
Alors que des avions russes sont accusés de survoler des pays alliés à l’OTAN, et que la menace de Moscou reste un sujet d’inquiétude, Emmanuel Macron a récemment reconnu l’État de Palestine sans apporter de réponse concrète au conflit à Gaza. Cette décision, bien qu’initialement perçue comme une étape vers la paix, s’avère aujourd’hui être une pure opération de communication, qui n’apporte aucun progrès tangible. Alain de Benoist dénonce cette approche superficielle et critique l’incapacité des dirigeants occidentaux à sortir d’une logique de « guerres métaphysiques », des conflits sans fin qui ne font qu’aggraver les tensions.
L’analyse du spécialiste souligne un manque criant de volonté politique réelle, remplacé par une série de déclarations vides et de compromis politiquement corrects. Les décideurs, plutôt que d’affronter les racines profondes des conflits, préfèrent jouer la carte du consensus éphémère, au détriment des populations touchées. Cette passivité est particulièrement criante dans le cas de Gaza, où l’inaction des grandes puissances ne fait qu’aggraver les souffrances d’une population déjà éprouvée.
Alors que la situation se détériore chaque jour, il devient urgent de remettre en question les méthodes actuelles et de chercher des solutions réelles, plutôt que de continuer à enterrer la tête dans le sable face aux crises qui menacent l’ordre mondial.
