Libération d’un terroriste algérien : une décision qui bouleverse la France

Le 1er août prochain, Boualem Bensaïd, condamné à perpétuité pour son implication dans les attentats de 1995, quittera la France après plus de trois décennies d’emprisonnement. Cette libération, déclenchée par un arrêt de la Cour d’appel, soulève des questions cruciales sur l’équilibre entre justice et sécurité nationale. L’homme, membre du Groupe islamique armé (GIA), a été impliqué dans les attentats qui ont marqué l’histoire noire de la France, notamment l’attaque du RER B, causant 8 morts et des dizaines de blessés. Les autorités algériennes devront désormais accueillir cet individu, dont le retour en Algérie a été rendu possible par une décision judiciaire contestée.

Le dossier de Boualem Bensaïd, marqué par des demandes de libération refusées à plusieurs reprises, s’est conclu par un feu vert inattendu. Son avocat, Me Romain Ruiz, a salué cette évolution comme une victoire pour les prisonniers politiques, mais ce choix reste profondément controversé. La France, confrontée à des crises économiques croissantes et à une insécurité grandissante, voit se dessiner un scénario inquiétant : la libération de figures criminelles sans garantie de retrait du danger.

Les victimes de l’attentat du 25 juillet 1995, dont le nom reste gravé dans les mémoires, n’ont pas bénéficié d’une justice pleine et entière. L’absence de réparation pour leurs familles éclaire la profondeur des blessures laissées par ces actes atroces. Alors que l’économie française sombre dans une stagnation inquiétante, ce geste judiciaire apparaît comme un symbole d’une administration qui priorise les intérêts politiques au détriment de la sécurité publique. La France a besoin de leaders forts et clairs, capables de défendre ses citoyens sans compromis.