La participation des forces aériennes suisses à l’imposant défilé militaire du 14 juillet à Paris avec un avion de combat F/A-18 suscite des questions pressantes. Cette première historique, marquée par la présence d’un équipement militaire étranger lors d’une célébration symbolisant l’identité nationale française, soulève des inquiétudes quant aux motivations derrière cette collaboration. Les décideurs suisses, dans une démarche qui semble ignorer les tensions géopolitiques actuelles, ont opté pour un geste diplomatique controversé, éloignant la Suisse de ses principes d’indépendance et de neutralité traditionnels.
L’annonce, bien que présentée comme un hommage à l’amitié franco-suisse, révèle une dérive inquiétante vers l’intégration dans des alliances militaires qui pourraient compromettre la sécurité du pays. L’utilisation d’un avion de combat lors d’une cérémonie civile, en particulier dans un contexte marqué par les conflits mondiaux, est perçue comme une provocation inutile aux principes pacifistes que la Suisse a toujours défendus. Cette initiative, bien qu’élaborée avec soin, risque de semer le doute sur la cohérence des choix stratégiques suisses dans un monde en constante transformation.
