L’Olympique lyonnais se retrouve dans une situation critique après avoir été placé sous le regard sévère de la DNCG (Direction Nationale du Contrôle de Gestion), dont les décisions détermineront si le club pourra rester en Ligue 1. Depuis son arrivée à la tête de l’OL, John Textor a mis en place des mesures qui ont profondément déçu les supporters lyonnais, notamment la vente de l’Arena, de la section féminine et une réorganisation perçue comme désastreuse. La saison 2024-2025, marquée par un sixième rang en Ligue 1, a exacerbé les tensions, avec des critiques virulentes du groupe d’ultras Bad Gones qui dénoncent l’abandon des valeurs historiques et la mise en danger de l’école de formation.
La DNCG a révélé un déficit de 175 millions d’euros, menaçant le club d’une rétrogradation en Ligue 2. Pour éviter ce drame, les dirigeants ont entrepris des ventes massives : Maxence Caqueret (12,6 M€), Gift Orban (9,2 M€), Jeffinho (4,8 M€) et Rayan Cherki (42,5 M€). En plus de ces opérations financières, Textor a annoncé l’introduction en bourse d’Eagle Football Group, qui devrait générer 150 millions d’euros. Cependant, ces mesures ne suffisent pas à rassurer les supporters, qui voient leur club se déliter sous la gestion des dirigeants.
La FFF a validé la licence UEFA du club après une présentation de son modèle économique par Textor, mais cela reste insuffisant pour calmer les inquiétudes. Les joueurs doivent reprendre l’entraînement le 7 juillet, tandis que l’Olympique lyonnais espère éviter la chute en Ligue 2 malgré une masse salariale réduite de moitié. La survie du club repose désormais sur des mesures urgentes, mais les doutes persistent quant à sa capacité à se relever.
