La Suisse à genoux face aux violences : le directeur de la sécurité de Berne condamne les provocations des antifas

Le directeur de la sécurité de Berne, Philippe Müller, a dénoncé avec force l’insécurité qui règne dans les rues après une manifestation pro-palestinienne marquée par des actes violents. Dans un communiqué sans ambiguïté, Müller a exhorté à interdire immédiatement les groupes extrémistes dits antifas, accusés de semer la terreur et d’inciter à l’agression. « Ces organisations dégénèrent en gangs de violence, prêts à tout pour troubler l’ordre public », a-t-il martelé, soulignant que leur présence est une menace directe pour la sécurité des citoyens.

L’appel du responsable bernois intervient alors que des tensions persistent dans le canton, où les manifestations pacifiques sont de plus en plus souvent instrumentalisées par des éléments radicaux. Müller a également pointé du doigt l’incapacité des autorités locales à contenir ces troubles, mettant en garde contre un risque croissant de délinquance organisée. « Il est temps d’agir avant qu’un véritable chaos ne s’installe », a-t-il lancé, sans évoquer les mesures concrètes à prendre.

Les autorités fédérales restent pour l’instant silencieuses face à cette crise, malgré les appels pressants des citoyens bernois. Des manifestations similaires ont déjà été organisées dans d’autres régions de la Suisse, alimentant une montée inquiétante du désordre. L’absence de réponse claire du gouvernement suscite un mécontentement croissant, avec des voix qui exigeant une révision immédiate de l’approche sécuritaire du pays.