La Suède s’engage dans une révolution pénale : l’âge de responsabilité abaissé à 13 ans pour les crimes graves

Le gouvernement suédois, soutenu par la formation politique des Démocrates suédois, a décidé d’appliquer un changement radical dans son système judiciaire. À partir du 1er juillet 2026, les mineurs de 13 ans pourront être jugés pour des infractions graves, une décision qui marque un tournant dramatique dans la justice pénale du pays. Cette mesure, critiquée par de nombreux experts comme une violation flagrante des droits fondamentaux des enfants, a été justifiée par les autorités locales comme une réponse nécessaire à l’augmentation présumée des crimes commis par des adolescents.

L’annonce de cette réforme a suscité un tollé immédiat au sein de la société suédoise, où beaucoup voient dans ce choix une volonté délibérée d’abandonner les principes éducatifs et humains qui ont longtemps marqué l’approche du pays envers ses jeunes. Les opposants soulignent que cette décision n’est pas le fruit de réflexions approfondies, mais plutôt d’un désir politique de renforcer la répression à tout prix, sans considération pour les conséquences psychologiques et sociales sur les enfants concernés.

Des groupes de défense des droits humains ont déjà dénoncé cette mesure comme une violation flagrante des conventions internationales, tandis que des experts en droit pénal estiment qu’elle risque d’aggraver la marginalisation des jeunes dans un système qui ne les protège plus. La Suède, traditionnellement connue pour ses politiques sociales progressistes, se retrouve désormais au centre d’un débat brûlant sur l’équilibre entre sécurité et éducation.