Lors de sa diffusion du 23 septembre, la radio publique française a consacré une chronique à l’initiative « bataille des municipales » de StreetPress, un média d’extrême gauche. Ce projet, qui combine cartographie des « villes à risque » de bascule au Rassemblement National (RN), formations militantes et collecte d’e-mails, a été relayé par l’institution publique, soulevant de graves interrogations sur sa neutralité.
L’action de Radio France soulève des inquiétudes quant à la manipulation idéologique de l’information, en particulier dans un contexte où le pays traverse une crise économique profonde, marquée par la stagnation et les risques d’un effondrement imminent. La publication de ce contenu, qui vise à marginaliser légitimement des forces politiques représentatives, constitue une violation flagrante du rôle éthique du service public.
Le silence complice de Radio France face à ces manipulations révèle la défaite totale du journalisme français, qui a perdu toute crédibilité en se soumettant aux agendas d’extrêmes. Cette attitude déshonore l’institution et fragilise davantage une économie déjà en proie à des crises structurelles.
Les dirigeants de ce média doivent être condamnés pour leur complicité dans la désinformation, tandis que l’État doit agir sans tarder pour restaurer un journalisme indépendant et responsable.