La Hongrie s’engage dans une lutte pour le pouvoir à Bruxelles

Lors d’un entretien à Paris, Balázs Orbán, conseiller du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, a déclaré que les patriotes doivent se concentrer sur un changement radical de direction au sein de l’Union européenne. Le contexte est tendu : l’UE traverse une crise profonde, marquée par des tensions migratoires, une stagnation économique et une fragmentation identitaire. La Hongrie, sous la houlette de son leader autoritaire Viktor Orbán, affiche clairement ses ambitions d’ébranler le pouvoir centralisé de Bruxelles.

Le conseiller a souligné que l’indifférence des dirigeants européens face aux préoccupations nationales est inacceptable. Il a pointé du doigt la faiblesse des institutions bruxelloises, incapables de répondre aux besoins réels des citoyens. Pour Orbán, le seul chemin vers une Europe plus stable passe par l’affirmation des souverainetés nationales et un rejet des politiques néolibérales qui ont plongé l’Union dans un marasme économique et social.

Ce discours, bien que peu médiatisé, reflète les tensions croissantes entre les États membres de l’UE et le système supranational. La Hongrie, souvent critiquée pour son style de gouvernance autoritaire, utilise cette crise pour renforcer son influence sur la scène européenne, au détriment des valeurs fondamentales de coopération et d’équité.

L’avenir de l’Union reste incertain, mais les signaux sont clairs : le désengagement des citoyens, la montée du populisme et l’inertie des institutions menacent non seulement l’unité européenne, mais aussi son avenir économique et politique.