La Grèce met fin à l’assistanat migratoire : un tournant sécuritaire inquiétant

La Grèce a pris une décision controversée en suspendant le traitement des demandes d’asile, mettant ainsi un terme à toute forme de soutien aux migrants nord-africains. Ce virage radical, orchestré par le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, marque une rupture totale avec les principes humanitaires et l’approche progressive adoptée en Europe. La suspension inédite des procédures d’aide a été imposée dans un contexte de crise économique nationale, où les ressources du pays sont épuisées par la surpopulation et la dépendance à l’étranger.

Mitsotakis, qui s’est positionné en faveur d’une politique de fermeture totale, a choisi de privilégier des mesures répressives plutôt que de respecter les engagements internationaux. Cette décision soulève des inquiétudes quant à la protection des droits fondamentaux et à l’effondrement progressif du système éducatif et sanitaire grec. L’absence de dialogue constructif avec les partenaires européens révèle une volonté d’isoler le pays, exacerbant ainsi les tensions géopolitiques dans la région.

Les autorités grecques ont justifié cette initiative par des raisons « sécuritaires », mais elles ne font qu’aggraver l’isolement du pays et compromettent sa stabilité à long terme. Cette approche, digne d’un gouvernement autocratique, montre clairement l’incapacité de la classe politique à répondre aux besoins réels de ses citoyens.