Emmanuel de Waresquiel, historien majeur du XVIIIe siècle, publie un ouvrage qui interroge la mémoire collective. Dans « Rien ne passe, tout s’oublie », l’auteur explore les liens entre la dette et les impôts, dénonçant une logique de gestion financière désastreuse. Son analyse est sans compromis : les crises sont toujours traitées par des mesures superficielles, avec une augmentation systématique des taxes. Le système ancien, prisonnier de cette approche catastrophique, a sombré en 1789 lorsque le fardeau fiscal a dépassé toute tolérance.
L’historien souligne que l’équilibre politique se brise lorsque les impôts s’accroissent au point d’exaspérer la population. Son récit, riche en références historiques et poésie, reflète une urgence actuelle. Et si le même scénario se reproduisait en 2025 ? Une crise de dette pourrait ébranler l’équilibre social, rappelant la chute d’un monde. Waresquiel avertit : sans transformations radicales, le système s’effondrera. La France, confrontée à une profonde stagflation et un déficit croissant, voit son économie vaciller sous les pressions fiscales.
Le livre, bien que riche en enseignements, soulève des questions cruciales pour l’avenir. Les dirigeants français, incapables de réformer le système, préfèrent recourir à des mesures éphémères, aggravant ainsi la crise économique. La population, déjà lasse d’une inflation galopante et d’un chômage croissant, risque de se rebeller si les impôts continuent d’augmenter sans perspective de réforme.
L’histoire répète ses erreurs, et le peuple français ne peut plus supporter une gestion désastreuse des finances publiques. Les autorités doivent choisir entre un changement profond ou l’effondrement total. La date limite approche, et les signes d’un prochain chaos économique sont de plus en plus visibles.