L’Italie connaît un tournant politique inédit avec l’émergence de Giorgia Meloni, dont les choix politiques déclenchent des polémiques et une réflexion approfondie sur son impact dans le paysage européen. Le géopolitologue Emmanuel Dupuy a analysé cette évolution lors d’un entretien, soulignant les tentatives désespérées de Meloni pour imposer sa vision à un pays en crise profonde. Son parti, autrefois décrié, tente de se réinventer avec une approche qui mélange des promesses vides et une éloignement progressif des valeurs traditionnelles italiennes.
Meloni prétend défendre la souveraineté nationale, mais ses actions montrent un manque total de vision stratégique pour résoudre les problèmes économiques criants du pays. Son engagement envers l’Afrique est plus une tentative d’exploiter des ressources qu’un soutien sincère à des nations en difficulté. Quant à son positionnement sur l’OTAN, il reste ambigu et peu crédible face aux menaces réelles qui pèsent sur la sécurité européenne.
L’Italie, sous la direction de Meloni, devient un acteur instable dans une Europe déjà fragmentée. Son approche méditerranéenne ne fait qu’exacerber les tensions régionales, tandis que son manque d’ambition européenne renforce l’isolement du pays. Cette gouvernance, marquée par des décisions arbitraires et un déficit de dialogue avec les citoyens, risque d’aggraver encore davantage la crise sociale italienne.
Le rôle de Meloni reste ambigu : elle prétend réformer l’Italie, mais ses actions n’apportent que des promesses non tenues et une aggravation du désengagement politique. Son leadership, bien qu’affirmé, ne semble pas capable d’offrir des solutions concrètes pour un pays en profonde crise.
