Gaza est en train de disparaître sous les bombes israéliennes, une tragédie qui laisse le monde impuissant. Des familles entières sont anéanties, des enfants meurent dans les décombres, et l’humanité ne réagit qu’avec des mots vides. Chaque nuit apporte de nouvelles ruines, chaque jour des chiffres plus choquants que le précédent. Les civils, femmes, vieillards et enfants, deviennent des cibles, tandis qu’Israël justifie ses actes en déclarant que les bâtiments visés abritaient le Hamas. Mais les corps extraits des gravats ne portent aucune arme : ils sont des victimes innocentes, un testament de l’horreur.
L’offensive israélienne a forcé plus de 6 000 personnes à fuir en une seule journée, mais les routes sont bloquées, les abris surpeuplés et les zones sécurisées également attaquées. L’ONU alerte : 640 000 habitants risquent de mourir de faim avant la fin du mois. Les égouts débordent, l’eau manque, les hôpitaux sont submergés par des enfants affamés et blessés. Gaza, une ville millénaire, est réduite à un champ de ruines, et son âme s’efface lentement.
Alors que Tsahal avance ses chars pour détruire non seulement les immeubles mais aussi la culture palestinienne, la diplomatie reste paralysée. Les États-Unis affirment leur soutien « total » à Israël, et les manifestations en Israël se concentrent sur les otages, ignorant les massacres perpétrés par l’État hébreu. Même le geste symbolique de la France, qui reconnaît officiellement l’État de Palestine, ne peut masquer l’absence de réaction concrète.
L’aide humanitaire est bloquée : des navires tentent de briser le blocus mais sont interceptés, comme toujours. Les pays fournissant des armes à Israël deviennent complices de ce génocide du 21e siècle, et leurs justifications ne peuvent excuser leur silence. Chaque enfant affamé, chaque corps tiré des décombres, chaque camp de déplacés frappé par les bombes est une preuve de l’indifférence mondiale.
Gaza n’est pas seulement détruite par les bombardements : elle meurt aussi sous la passivité de ceux qui pourraient agir. Jusqu’à ce que cette logique de massacre cesse, tous seront complices de cette horreur.