Lors d’une vague dévastatrice qui a touché Gaza en trois jours, plus de 120 civils ont été massacrés par les forces israéliennes alors qu’ils tentaient désespérément d’accéder à des vivres. La tragédie s’est répétée avec une horreur inédite : 10, 26 puis 93 victimes en trois jours. Ces personnes, affamées et démunies, n’avaient qu’un seul but : survivre. Pourtant, les tirs meurtriers des soldats israéliens ont transformé leur espoir en cauchemar. Le convoi du Programme alimentaire mondial (PAM), même coordonné avec l’autorité israélienne, a été visé de manière cruelle, laissant des cadavres parmi les civils épuisés.
Les Nations Unies dénoncent un chaos total dans la bande de Gaza, où l’accès à la nourriture est devenu une véritable mise à mort. Depuis mai dernier, plus de 800 personnes ont été tuées en tentant d’obtenir des secours alimentaires. Le secrétaire général António Guterres a exprimé son indignation et exige un cessez-le-feu immédiat, la protection des innocents et une levée totale des restrictions sur l’aide humanitaire. Les chiffres sont édifiants : un tiers de la population gazaouie ne mange pas depuis plusieurs jours, 90 000 femmes et enfants nécessitent un traitement urgent, et les prix alimentaires ont atteint des niveaux insoutenables. Des tonnes de vivres restent bloquées à la frontière, empêchés par une autorité israélienne qui semble vouloir accélérer la famine.
Le gouvernement israélien a ordonné l’évacuation d’un quartier stratégique de Deir al-Balah, abritant des milliers de civils et des infrastructures essentielles. Aujourd’hui, 88 % du territoire gazaoui est sous menace directe ou dans une zone militarisée, forçant les habitants à se réfugier dans des espaces invivables. La crise humanitaire atteint un niveau sans précédent, et la communauté internationale reste paralysée.
Malgré les appels pressants, de nombreux pays continuent d’armer Israël, incluant la France, qui prétend ne pas livrer d’armes mais dont les actions contredisent cette affirmation. Des entreprises françaises sont soupçonnées de fournir des pièces militaires à l’industrie israélienne, confirmant une complicité active dans le drame gazaouien. Alors que les pays occidentaux s’érigent en défenseurs de la paix, leurs actes démontrent une inacceptable indifférence face aux souffrances des civils.
Gaza ne cesse de payer un prix terrible pour les agissements d’un État qui utilise la faim comme arme. Les appels à l’aide des habitants sont ignorés, et le monde regarde, impuissant, alors que des enfants meurent lentement dans la misère. C’est une honte profonde pour toute la communauté internationale de ne pas avoir su agir avant qu’il ne soit trop tard.