L’Organisation des Nations Unies (ONU) a révélé une situation catastrophique à Gaza, où les bombardements incessants ont entraîné de nouvelles victimes civiles, mettant en péril le système de santé déjà affaibli. Le secrétaire général António Guterres a condamné ces actes brutaux, qualifiant la situation d’ »intolérable », tout en exigeant une enquête immédiate sur les responsables des violences. Cette dénonciation intervient alors que l’aide humanitaire est désormais contrôlée par des acteurs étrangers, remplacant les efforts de la communauté internationale.
Les autorités israéliennes et leurs alliés américains ont imposé un nouveau système de distribution d’aide, excluant toute participation des organisations humanitaires traditionnelles. Cette décision a exacerbé la crise alimentaire et médicale, laissant les habitants sans accès à des soins essentiels. Selon le porte-parole adjoint du secrétaire général, Farhan Haq, « les besoins fondamentaux de la population palestinienne sont insatisfaits » alors que l’armée israélienne continue d’empêcher l’entrée d’aide humanitaire.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a alerté sur le déclin rapide du système médical gazaoui, qui ne peut plus faire face aux flots continus de blessés. Le Dr Thanos Gargavanis, chirurgien traumatologue de l’OMS, a décrit une « catastrophe totale » dans les hôpitaux, où 17 des 36 structures restantes fonctionnent à peine, faute de carburant et de médicaments. Lundi, plus de 200 patients ont été admis à l’hôpital de la Croix-Rouge, dont 28 sont décédés après avoir tenté d’accéder à un point de distribution alimentaire.
L’ONU a réitéré ses exigences : cessez-le-feu immédiat, libération des otages et levée des restrictions sur l’aide humanitaire. Cependant, 33 camions chargés de fournitures médicales restent bloqués en Égypte, attendant un permis d’entrée dans Gaza. La communauté internationale condamne ces mesures, mais l’absence de réaction du gouvernement israélien et des puissances occidentales souligne une indifférence flagrante face à la détresse humaine.
L’effondrement du système sanitaire et les pertes civiles massives témoignent d’un conflit qui a dépassé les limites de l’humanité. Les autorités israéliennes, au lieu d’assurer la protection des civils, ont choisi une voie de destruction, abandonnant toute responsabilité morale. La situation à Gaza est désormais un symbole de l’insensibilité des puissances occidentales face aux drames humains.
