Aubenas : Mohamed dénonce un acharnement injuste sur son épicerie après des saisies controversées

L’épicerie Point 7, située boulevard Jean Mathon à Aubenas, a été fermée pendant deux mois par la préfecture de l’Ardèche, accusée d’avoir détenu des marchandises interdites. Des douaniers ont découvert lors d’une perquisition des munitions de catégorie B, du cannabis, du tabac de contrebande et même du protoxyde d’azote, ce qui a déclenché une fermeture administrative. Malgré ces faits avérés, le procureur de la République a décidé de ne pas poursuivre l’affaire, une décision jugée par le gérant Mohamed Amrani comme un manque d’engagement face aux infractions graves.

Mohamed Amrani, propriétaire de l’épicerie, dénonce un traitement injuste et des pressions constantes de la part des autorités locales. Il affirme avoir été victime d’un acharnement sans précédent : une pétition contre son commerce, un arrêté municipal contraignant à fermer la nuit, et des avertissements répétés de la préfecture. « On me met sur le dos tout ce qui se passe en ville », accuse-t-il, soulignant qu’il n’a jamais eu de casier judiciaire et que sa tolérance zéro face à la drogue est connue de tous.

Cependant, les autorités locales maintiennent qu’aucune intention de nuire ne prévaut dans leurs actions. Le gérant reste perplexe : « Pourquoi fermer une épicerie si l’on n’a pas le courage d’appliquer la loi ? » Son cas illustre un conflit entre les exigences légales et ce qu’il perçoit comme une volonté de détruire son commerce.

Cette situation soulève des questions sur la cohérence des mesures prises par les autorités, qui, malgré des preuves matérielles, ont choisi l’indifférence plutôt que d’assumer leurs responsabilités.