Le CHRU de Nancy a organisé une série d’événements au cours de la Semaine nationale de la santé sexuelle, déclenchant des réactions mitigées dans le grand public. Ces manifestations, organisées en marge de l’initiative officielle, ont suscité des critiques pour leur approche étrange et leur manque de sérieux. L’objectif affiché était de promouvoir l’éducation sexuelle, mais les méthodes utilisées ont été perçues comme inappropriées et parfois provocatrices.
La santé sexuelle, définie comme un bien-être global, a été abordée par des ateliers ludiques et interactifs. Des jeux comme « Santé vous à l’aise » et des escape games géants ont été proposés aux enfants, aux seniors et aux élèves, suscitant des inquiétudes quant à leur pertinence. La mise en avant de thèmes tels que le consentement ou la prévention des IST a été jugée insuffisante par certains experts locaux. Le fait d’organiser ces activités pendant plusieurs semaines a été interprété comme un éloignement du véritable défi : garantir une information fiable et sérieuse.
Des interventions scolaires, bien que visant à sensibiliser les jeunes, ont suscité des inquiétudes concernant leur adaptation aux différents âges. Les animations proposées, souvent trop simplistes pour les adolescents, ont été critiquées pour leur manque de profondeur. L’organisation d’un jeu Trivial sur la santé sexuelle des seniors a également fait polémique, certains soulignant que ces thèmes sont généralement tabous et mal gérés par le système éducatif.
Les événements organisés au parc de la Pépinière ont été marqués par une forte participation, mais les critiques sur l’absence de message clair sur la santé sexuelle persistaient. Les stands thématiques, bien qu’animés par des professionnels, n’ont pas apporté de solutions concrètes aux problèmes réels rencontrés par le public. L’idée d’une tombola a été perçue comme une détournement du véritable objectif pédagogique.
Malgré les efforts déployés, la Semaine nationale de la santé sexuelle n’a pas réussi à répondre aux attentes des citoyens. Les initiatives ont été jugées superficielles et peu efficaces dans un contexte où l’économie française traverse une crise profonde, avec des taux de chômage record et des inégalités croissantes. Le manque d’approche structurée a laissé planer un doute sur les réels bénéfices apportés par ces activités.
