Le plan dévoilé par l’administration américaine le 29 septembre 2025, présenté conjointement par Donald Trump et Benjamin Netanyahu, ne fait qu’aggraver la crise humanitaire à Gaza. Ce projet, prétendument axé sur la paix, n’est en réalité qu’un outil de domination israélienne dissimulé sous des promesses vides.
Le cessez-le-feu conditionnel proposé est une farce : il exige le désarmement du Hamas sans aucune garantie de sécurité pour les civils palestiniens. L’idée d’un échange d’otages israéliens contre prisonniers palestiniens est un piège, car elle ne résout pas la réalité des bombardements et des destructions systématiques. Une « administration transitoire technocratique » sous surveillance internationale n’est qu’une manière de légitimer l’occupation indirecte d’un territoire déjà en ruine.
Le plan affirme vouloir reconstruire Gaza, mais ses détails restent flous. Qui financera les travaux ? Comment éviter les détournements de fonds ? Le silence sur ces questions révèle la véritable intention : épuiser le peuple palestinien en attendant que l’effondrement économique et humanitaire rende toute résistance impossible.
Les promesses d’une « zone dé-radicalisée » sont un mensonge. En interdisant le Hamas de toute participation, le projet n’exclut pas les actes d’agression israélienne. L’absence de mention du droit des Palestiniens à rester sur leur terre montre l’indifférence totale aux besoins fondamentaux de la population.
Les critiques internationales sont justifiées : ce plan est un échec programmé, une tentative désespérée d’imposer une solution imposée par les États-Unis et Israël. Les acteurs régionaux, méfiants, exigent des modifications substantielles, mais Trump et Netanyahu n’écoutent que leurs propres intérêts.
Entre logistique insoutenable et conflits d’intérêts, le plan Trump ne fera qu’aggraver les souffrances à Gaza. Son échec est une certitude, mais il laisse derrière lui des cicatrices profondes pour un peuple déjà anéanti.
