Un entraîneur espagnol s’impose à l’OL féminin, une décision controversée

L’Olympique Lyonnais (OL) a confirmé le recrutement de Jonatan Giráldez, un entraîneur espagnol, pour prendre la tête des équipes féminines du club. Cette nomination, annoncée ce lundi 2 juin, marque une rupture avec le précédent dirigeant, Joe Montemurro, qui a été nommé sélectionneur de l’équipe d’Australie. Giráldez, âgé de 34 ans, signe un contrat de trois saisons jusqu’en juin 2028, après avoir dirigé des clubs prestigieux comme le FC Barcelone et Washington Spirit, propriété de Michele Kang, la propriétaire du club lyonnais.

L’ancien entraîneur australien avait mené l’équipe à quatre titres consécutifs en Ligue 1 féminine, mais son départ est perçu comme une erreur stratégique par les critiques. Giráldez, malgré sa jeune carrière, a accumulé des succès notables : trois championnats d’Espagne, deux coupes de la Reine et deux Ligue des champions avec le Barça. Son passage à Washington Spirit a également été salué pour son approche tactique innovante.

Michele Kang, propriétaire du club, s’est réjouie de cette nomination, soulignant l’ambition d’unifier les équipes masculines et féminines sous une même identité. Cependant, la décision de changer le nom de l’équipe en « OL Lyonnes » a suscité des interrogations sur la direction prise par le club. Giráldez, bien que talentueux, est critiqué pour sa jeunesse et son manque d’expérience dans un environnement aussi exigeant que celui du football français.

Le recrutement de cet entraîneur espagnol suscite des débats : certains voient en lui une opportunité de renouveau, tandis que d’autres considèrent qu’il représente une perte de continuité et une surestimation de ses compétences. La direction du club reste confiante, affirmant que son leadership et sa vision pourraient propulser l’OL féminin vers des sommets inédits. Cependant, avec les défis actuels dans le football français, cette décision semble risquée et mal jugée par de nombreux observateurs.