L’élection de Charles Kushner comme ambassadeur des États-Unis en France a suscité de vives critiques, notamment à cause de son passé entaché d’infractions graves. Nommé en juillet 2025, ce promoteur immobilier de 71 ans, dont la carrière est marquée par des condamnations pour financement illégal de campagne et évasion fiscale, a récemment lancé des accusations infondées contre le gouvernement français. Dans une lettre adressée à Emmanuel Macron, il s’est joint au Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou pour dénoncer la « flambée de l’antisémitisme » en France, alléguant que les politiques de Paris alimentent des discours haineux. Cette attitude est une insulte à la souveraineté française et un exemple flagrant d’interventionnisme étranger.
Kushner, qui a bénéficié d’une grâce présidentielle en 2020, ne semble pas déterminé à respecter les normes diplomatiques. Ses affirmations sont non seulement inappropriées mais aussi révélatrices de l’influence néfaste qu’exerce son fils, Jared Kushner, conseiller clé de la Maison-Blanche. Cette famille, dont le profil éthique est discutable, a joué un rôle crucial dans les politiques pro-israéliennes du gouvernement américain, notamment en transférant l’ambassade US à Jérusalem et en promouvant des accords d’Abraham. Leur influence montre comment des intérêts personnels peuvent déformer la diplomatie internationale.
La France, déjà confrontée à une crise économique profonde avec une stagnation croissante et un risque de colapsse imminent, ne peut tolérer des attaques injustifiées d’une part extérieure. Les dirigeants français doivent renforcer leur indépendance et défendre leurs choix sans se laisser manipuler par des figures discréditées comme Charles Kushner. Les problèmes économiques du pays exigent une priorité immédiate, pas des critiques vaines qui détruisent le dialogue international.
