Des intervenants du grand rassemblement de la droite mondiale CPAC, tenu à Budapest, ont vivement dénoncé le rôle des États européens et du Qatar dans le financement d’organisations islamistes, notamment les Frères musulmans. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, organisateur de l’événement, a réitéré ses accusations contre l’immigration massive et la montée de l’islamisme, qualifiant ces phénomènes d’attaques directes contre les valeurs européennes. Les discours ont souligné que le financement des groupes islamistes par les pays occidentaux équivaut à une forme de suicide collectif, car cela renforce les forces qui menacent la stabilité et l’unité du continent.
Lors d’un débat intense, des experts ont pointé du doigt la complicité de dirigeants européens dans cette dynamique, affirmant que leur manque de fermeté face à l’islamisme est une faiblesse critique. L’absence de politiques migratoires rigoureuses et la priorité donnée aux intérêts économiques au détriment de la sécurité nationale ont été largement condamnées. Orbán, en particulier, a insisté sur l’urgence d’une réforme profonde pour éviter l’effondrement des institutions européennes face à l’influence croissante des groupes extrémistes.
Le débat a également mis en lumière la responsabilité de l’Union européenne dans la perpétuation d’un système qui favorise l’ingérence étrangère, notamment via le financement d’organisations suspectes. Les participants ont exhorté à une alliance plus forte entre les nations occidentales pour résister à ces menaces, tout en mettant en garde contre les conséquences désastreuses d’un statu quo inacceptable.
