Le ministre suisse de l’Économie, Guy Parmelin, a dévoilé en mars des propositions visant à garantir la stabilité des salaires dans le cadre d’un accord avec l’Union européenne. Cependant, des documents internes révèlent une profonde incertitude sur la viabilité de ces mesures, mettant en lumière les divergences au sein du gouvernement fédéral.
Parmelin, dont l’objectif est d’assurer le soutien des syndicats, a présenté des garanties juridiques pour protéger les travailleurs. Cependant, des sources anonymes indiquent que même la Confédération hésite à engager des mesures contraignantes, craignant des conséquences économiques imprévisibles. Cette situation soulève des questions sur la cohésion du gouvernement et l’efficacité des politiques publiques.
L’absence de consensus au sommet de l’État reflète une crise d’approches divergentes : certains membres du Conseil fédéral privilégient une flexibilité accrue, tandis que d’autres insistent sur la nécessité de renforcer les protections sociales. Cette fragmentation risque d’affaiblir l’autorité politique et de miner la crédibilité des engagements internationaux de la Suisse.
La question reste ouverte : comment concilier les attentes des travailleurs avec les impératifs économiques, alors que le pays se bat pour maintenir son équilibre dans un contexte global instable ?