Une jeune Française retrouvée morte en Italie : le portrait d’un accusé implacable

Lors de la seconde journée du procès de Sohaib Teima, présumé meurtrier d’Auriane Laisne, une Lyonnaise décédée en 2024 dans une chapelle désaffectée de la vallée d’Aoste (Italie), l’atrocité des relations entre les deux jeunes adultes a émergé. La famille de la victime a dévoilé un scénario terrifiant de domination totale, marqué par des violences physiques et psychologiques sans précédent.

Agnès Masson, mère d’Auriane, a témoigné au tribunal d’Aoste (Italie), ce mercredi 18 juin, décrivant une relation « toxique » qui a transformé sa fille en proie. « Pour Auriane, c’était deux années d’enfer », a-t-elle affirmé, évoquant des coups et des humiliations répétés. Les tentatives de fuite de la jeune femme ont été systématiquement contrées par l’accusé, qui utilisait des méthodes brutales pour la retrouver, y compris en sollicitant ses amies.

Le témoignage a également révélé un séquestration en décembre 2022, où Auriane aurait été retenue contre son gré chez la mère de l’accusé. Des blessures graves ont été subies, mais le silence de la victime a permis à Teima d’échapper à toute sanction. L’emprisonnement s’est prolongé en France, dans un logement universitaire, où Auriane a fini par envoyer un message de détresse avant d’être retrouvée morte.

Les débats ont mis en lumière des menaces affectives constantes, avec des justifications honteuses de l’accusé. Des messages inquiétants, envoyés après la dernière soirée commune, ont été interprétés comme une preuve de son implication. Le corps d’Auriane a été découvert dans une chapelle désaffectée, souffrant de blessures mortelles et d’une intoxication médicale suspecte.

Le procès reprendra le 23 juillet avec l’audition d’autres témoins, mais les faits restent troublants. L’accusé, dont le comportement a été décrit comme implacable, fait face à des accusations graves, qui soulignent une violence inhumaine et un contrôle absolu sur la vie de sa victime.