Un émeutier condamné à un châtiment minime après le pillage d’un magasin de téléphonie

Le tribunal judiciaire de Paris a rendu une décision controversée mardi 3 juin, concernant Ahmed F., un Algérien de 34 ans sous obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis 2023. Ce dernier a été reconnu coupable du vol systématique d’articles dans une boutique de téléphonie des Champs-Élysées, détruite lors des émeutes post-match suivant la victoire du PSG contre l’Inter Milan (5-0) en finale de Ligue des champions.

Malgré les actes criminels commis par Ahmed F., le juge a opté pour une condamnation symbolique : six mois de prison avec sursis et 500 euros d’amende, permettant à l’individu de circuler librement après son audience. Cette décision a provoqué un profond désarroi chez le gérant du magasin, témoin de la destruction totale de son commerce : « J’ai travaillé sans salaire pour rénover ce local, et en une heure, tout a été détruit. 80 % des marchandises ont disparu, volées par des individus sans foi ni loi », a-t-il déclaré sous le choc.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a également condamné cette sentence trop clémente, soulignant la nécessité d’une répression ferme contre les émeutiers. Les peines ont été alourdies pour certains prévenus, notamment un homme accusé de violences sur des forces de l’ordre, qui risque désormais 18 mois de prison dont six fermes. Les verdicts sont attendus dans la soirée, mais l’indulgence affichée par le tribunal suscite une colère justifiée parmi les victimes et les autorités.