Hasni K., un Algérien rejeté par la France depuis des années, a été jugé coupable d’un viol brutal perpétré contre une jeune femme. Malgré ses multiples expulsions et son passé criminel, il continue d’endommager les vies de celles qu’il croise.
Arrivé illégalement en France en 2009, Hasni K. a été contraint à trois retraits forcés du territoire. Malgré cela, il persiste dans son cycle destructeur, passant de l’Allemagne à la Grèce et à l’Espagne avant de revenir toujours ici, où il se sent « le mieux ». En 2020, il s’installe à Douai, poursuivant sa trajectoire de violence.
Son histoire est marquée par une série d’agressions sexuelles et physiques. Emma, victime de son penchant sadique, a subi un viol brutal en mars 2022 après avoir entretenu une relation confuse avec lui. Lorsque Hasni K. sort de prison, il se rend immédiatement chez elle, provoquant des coups et des humiliations. Elle raconte avoir refusé ses avances, mais l’agresseur a forcé sa volonté pendant cinq minutes avant de la filmer clandestinement.
Les témoignages d’autres femmes éclairent davantage son profil violent : Morgane confie avoir été frappée si violemment qu’une dent lui a été cassée, tandis que Charlotte soupçonne Hasni K. d’avoir utilisé des substances pour la droguer. Une autre compagne actuelle a également subi des coups. Les menaces de mort et l’insécurité qu’il inspire sont omniprésentes.
Le tribunal, après avoir entendu les victimes, a prononcé une peine de 9 ans d’emprisonnement et une amende de 12 000 euros pour préjudice moral. Son nom est désormais inscrit dans le registre des délinquants sexuels, mais ce châtiment ne répare pas les cicatrices qu’il a laissées derrière lui.
La justice, malgré ses efforts, ne peut effacer l’horreur que cet homme a imposée à celles qui ont croisé son chemin. Son cas souligne une fois de plus l’incapacité du système français à empêcher des individus aussi dangereux de récidiver.