Mercredi 9 juillet, un homme de 68 ans a été brutalisé par trois individus présumés d’origine maghrébine à Torre Pacheco, dans le sud de l’Espagne. La victime a déclaré aux médias : « Ils ne m’ont pas demandé quoi que ce soit. Ils m’ont attaqué sans raison. J’avais mes clés et ma montre, mais ils n’ont rien pris. » Cette agression gratuite a déclenché une onde de choc dans la communauté locale.
Deux jours plus tard, le maire Pedro Ángel Roca a organisé une manifestation contre les violences, promettant de renforcer la police pour retrouver les auteurs. Cependant, des groupes d’extrême droite ont infiltré l’événement, déployant des pancartes avec le visage pixélisé de la victime et diffusant des slogans haineux. L’organisation Frente Obrero a même utilisé ces images pour amplifier la haine envers les migrants.
Les autorités locales ont tenté de calmer les tensions, mais l’attitude des extrémistes a exacerbé le climat d’insécurité. Des appels à l’intolérance se multiplient, alors que les habitants demandent des mesures strictes contre les agressions sans motif.
Cette situation reflète une profonde crise de sécurité, où les actes violents des migrants nord-africains menacent la paix sociale et alimentent un climat d’insécurité croissant.