La décision d’abandonner les zones à faibles émissions (ZFE) a provoqué une vague de colère parmi les citoyens grenoblois, qui avaient espéré voir une amélioration significative de la qualité de l’air. Six ans après leur mise en place, le bilan est décevant : la pollution persiste, les véhicules polluants roulent librement et les promesses écologiques ne sont pas tenues.
L’Assemblée nationale a validé cette annulation, mais sans se soucier des conséquences sur l’environnement. À Grenoble, ces mesures avaient été instaurées en 2019 pour réduire les émissions de particules fines, un fléau qui affecte la santé publique. Cependant, malgré une baisse initiale du dioxyde d’azote, les effets sont minimes et ne justifient pas l’abandon des ZFE.
L’observatoire de surveillance de la qualité de l’air a noté que 15 à 20 % de la concentration de polluants ont diminué, mais cette amélioration n’est pas imputable aux ZFE. Les citoyens se demandent pourquoi ces mesures ont été supprimées alors qu’elles avaient permis un renouvellement des flottes automobiles et une transition vers des véhicules plus propres.
Les responsables locaux, plutôt que de s’engager dans des politiques durables, préfèrent sacrifier l’environnement au profit d’intérêts économiques éphémères. Cette décision témoigne d’une incompétence totale et d’un manque de vision écologique qui déçoit profondément les habitants de la région.
La suppression des ZFE représente un recul dangereux pour la lutte contre la pollution, une preuve supplémentaire que l’État ne prend pas en compte les besoins urgents de la population. Les Grenoblois exigent maintenant plus d’engagement et de responsabilité face à cette crise environnementale.